Soft 404
Une Soft 404 désigne une page web qui affiche un code de réponse 200 OK (comme si elle existait), alors qu’elle est vide, invalide ou absente et devrait logiquement renvoyer un code 404 Not Found. Faute de contenu, une Soft 404 nuit à l’indexation correcte d’un site par les moteurs de recherche.
Soft 404, une problématique en SEO
Une erreur Soft 404 survient lorsqu’une page vide, cassée ou inutile renvoie un signal positif au robot d’indexation. Pour Google, cela fausse l’interprétation du contenu d’un site. Contrairement à une erreur 404 classique, qui indique clairement qu’une ressource est manquante, la Soft 404 trompe l’algorithme.
Prenons l’exemple d’un site e-commerce : si une fiche produit supprimée renvoie toujours une page “vide” avec un code 200, Google peut considérer qu’il s’agit d’un contenu valide… alors qu’il n’apporte aucune valeur. Cela gaspille le budget de crawl, pollue l’index et dégrade la performance SEO. Pour éviter ce scénario, il est essentiel de configurer les bons codes HTTP selon le statut réel de la page.
L’évolution des Soft 404 dans l’algorithme Google
Au fil des années, Google a affiné la détection des Soft 404 pour éviter les abus ou les erreurs techniques. Entre 2023 et 2024, plusieurs évolutions sont notables :
- Amélioration des outils de diagnostic, notamment dans la Search Console ;
- Analyse plus fine du contenu, même si le code renvoyé est 200 ;
- Identification automatique des pages minces, des résultats de recherche internes vides ou des redirections vers des pages sans pertinence ;
- Traitement algorithmique plus strict : ces pages peuvent être désindexées automatiquement.
Les Soft 404 ne sont plus seulement un souci technique, mais un signal SEO fort de qualité et d’intention éditoriale.
Une Soft 404 peut-elle nuire à l’autorité d’un domaine ?
Oui, indirectement. En multipliant les signaux incohérents, un site peut voir sa qualité globale dégradée aux yeux de Google, ce qui affecte son positionnement.
Comment détecter efficacement les Soft 404 à grande échelle ?
Il est recommandé d’utiliser Google Search Console, combinée à des crawlers comme Screaming Frog ou Sitebulb, pour identifier les pages suspectes renvoyant un 200 mais signalées comme erreurs dans les rapports de couverture.